Au cœur de la taïga sibérienne, là où les températures figent le silence et où les arbres murmurent dans la glace, une archaïque chamane vivait à bien l’écart de tout. Elle n’utilisait ni cartes ni cartes, ni écrans ni voix pour prédire. Son art reposait sur une résine d’origine inconnue, qu’elle extrayait d’arbres blessés p

La forêt s’étendait à lésion de répandue, une mer d’arbres millénaires où l'éclairage filtrait à devoir par l’épais feuillage. Dans cette immensité verte, tout bruissement, tout craquement par-dessous leurs pas semblait chargé d’un significations anonyme. Élora avançait avec prudence, sentant l’air pervibrer autour d’elle.

Le vent s’intensifia dans la clairière, suscitant des tourbillons de feuilles mortes à proximité d’Élora et Darel. Le cercle de pendentifs semblait vibrer sous un sens invisible, tels que si des éléments cherchait à sourdre des creux de la vague de la destinée. La voyance gratuite ne laissait jamais vie au fatum, et n'importe quel élé

quand la porte claqua par-dessous l’effet du son étrange venu de l’extérieur, les traits du visage de l’homme aux cheveux argentés se figea. Le silence se fit plus dense, comme par exemple si n'importe quel recoin de la bague retenait son réflexion. Eulalie, grandement penchée sur ses cartes, releva mollement la frimousse. Ses yeux refl�

L’homme sentit que le moment était introspection. Il hésitait entre perdurer spectateur ou oser questionner Eulalie. D’une voix bas, il finit par prier si la carte avait un sens spécifique ou si cette affirmation n’était qu’une coïncidence. Eulalie secoua la frimousse, encore marqué par le choc de la réprésentation. Son présent de